Dans sa note de conjoncture, l’Insee de Bourgogne Franche-Comté a analysé les conséquences de la crise sanitaire qui se sont fait sentir dès la fin du mois de mars. Après l’embellie de fin 2019 sur le front de l’emploi, La Bourgogne-Franche-Comté a perdu 22.600 emplois salariés entre le début et la fin du premier trimestre 2020 (-2,3%).

Durant le confinement

• 25 % des salariés du privé de Bourgogne Franche-Comté en activité partielle
• 8 % des salariés du privé en arrêt de travail pour garde d’enfants

Entre la période du 1er mars au 22 juin 2020, 520.700 salariés ont travaillé dans une entreprise où une demande d’activité partielle a été formulée. Si tous n’étaient pas concernés directement, cela représente 73 % des salariés du privé (part comparable au niveau national)

« Au 30 juin 2020 301.100 salariés de la région, soit 43 %, ont été indemnisés (source Direccte Bourgogne-Franche-Comté). Les deux tiers d’entre eux travaillent dans les services et le commerce, et un quart dans l’industrie ». Insee Bourgogne Franche-Comté

Effondrement de l’intérim

L’intérim a perdu plus de 40 % de ses effectifs dans tous les secteurs d’activité durant le second trimestre 2020, cela concerne plus de 15 700 emplois.

Le tiers de cette baisse concerne les entreprises spécialisées la fabrication d’autres produits industriels, avec environ 5.450 intérimaires (métallurgie, fabrication de produits métalliques, fabrication de produits en caoutchouc et en plastique). Le repli des effectifs intérimaires a touché également le secteur de la construction, environ 3.040 intérimaires en moins.

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L’industrie perd 1.000 emplois

Évolution du nombre d’emplois par secteur au second trimestre

• Industrie : -0,6% (-1.000 emplois)
• Services marchands : -1,5% (-3.600 emplois)
• Construction : – 0,6 %
• Commerces : -0,5 %
• Services non marchands ; -0,3%
• Hébergement Restauration : -3,7%
• Industrie agroalimentaire : +0,2%

L’emploi accuse le plus fort repli dans le Territoire de Belfort (-3,2%).  Avec 5.200 emplois supprimés, le département du Doubs est le plus touché de la région. La Côte-d’Or est le département qui résiste le mieux avec un décrochage de 1,6 % des effectifs salariés.