Dans un premier temps, Marie-Guite Dufay a demandé à Manuel Valls « le soutien de l’Etat pour accompagner de façon particulière les efforts des régions qui fusionnent compte tenu des enjeux auxquels elle sont confortées » en accord avec « la nécessité d’une coopération forte entre l’Etat et la région Bourgogne Franche-Comté pour face aux défis du territoire en matière de développement et d’emploi ».
Accélérer les investissements prévus dans le cadre du Contrat de Plan Etat-région
La présidente a également demandé au Premier ministre d’« accélérer les investissements prévus dans le cadre du Contrat de Plan Etat-région (CPER) pour contribuer à la relance de l’activité économique et donc à l’emploi, en particulier dans le secteur des travaux publics ». Elle a notamment évoqué certains chantiers routiers (RN 7 dans la Nièvre, RN 57 dans le Doubs), ferroviaires (ligne Lyon-Paray-le-Monial) et fuviaux (Porte de Bourogne), qui nécéssiteraient au moins 20 millions de crédits de l’Etat supplémentaires dans les trois mois qui viennent.
Formation des demandeurs d’emploi
Enfin, Marie-Guite Dufay a fait part au Premier ministre de sa mobilisation aux côtés de l’Etat pour mettre en œuvre les engagements du président de la République en matière de formation des demandeurs d’emploi, « en parfaite cohérence avec ses propres engagements de mandat ». Elle a proposé à Manuel Valls d’expérimenter en Bourgogne Franche-Comté des dispositifs innovants en matière d’apprentissage, d’orientation et de sécurisation des parcours professionnels, en reculant par exemple l’âge limite des apprentis de 25 à 30 ans.
Sur ces sujets, le Premier ministre s’est montré « particulièrement à l’écoute » de la présidente de région. Ils ont confirmé leur « détermination commune pour faire de la fusion de la Bourgogne et de la Franche-Comté une réussite pour tous les habitants ».
(Communiqué)