Le groupe Adecco spécialiste des ressources humaines a annoncé mardi son intention de créer sur place un « centre de formation et d’apprentissage » aux métiers de l’automobile qui répondrait aux évolutions de ce secteur, a indiqué l’élu local, à l’issue d’une réunion sur l’avenir du site tenue à la sous-préfecture de Montbéliard.
Le développement du véhicule électrique
Adecco prévoit de s’associer avec son confrère Altedia pour former aux « qualifications qui seront exigées par les mutations technologiques et industrielles de l’industrie automobile, en premier lieu le développement du véhicule électrique », a précisé M. Barbier.
Un second projet émane du sous-traitant automobile allemand Welp, a relaté le député. Cette entreprise a exprimé son « intérêt » pour s’implanter à Hérimoncourt, car elle se rapprocherait de deux de ses principaux clients, l’usine Bugatti de Molsheim (Bas-Rhin) qu’elle fournit en revêtements intérieurs de luxe, et l’Armée helvétique suisse pour laquelle elle produit des blindages, a exposé M. Barbier.
« Il y a une dynamique qui s’installe, mais il faudra qu’elle se confirme dans la durée »
Les deux projets sont « sérieux et concrets », a estimé M. Barbier. D’autres dossiers ont été évoqués, mais leur contenu n’a pas été divulgué car ils ne sont pas avancés, a-t-il ajouté. La reconversion poursuit l’objectif de recréer 200 emplois, soit autant que les effectifs actuels de PSA sur place. « La route est encore longue » avant
d’atteindre ce chiffre, a reconnu M. Barbier. « Il y a une dynamique qui s’installe, mais il faudra qu’elle se confirme dans la durée », a-t-il dit à l’AFP.
PSA a décidé en début d’année d’arrêter en 2020 son activité de pièces de rechange à Hérimoncourt, un site historique voisin de Sochaux où il était présent depuis 1833, pour la transférer dans son centre logistique mondial de Vesoul (Haute-Saône). Le constructeur s’est engagé à reclasser l’ensemble des 204 salariés, sans licenciement, et à oeuvrer à la réindustrialisation du site d’Hérimoncourt.
(Source AFP)