« Un seul chiffre », a lancé le Premier ministre : « les autres années, les dépenses que l’État consacre aux questions d’emploi, de qualification, de formation de ces publics sont de l’ordre de 3 milliards et demi d’euros, nous allons ajouter dans le cadre du plan de relance, 6,5 milliards d’euros supplémentaires ». « C’est totalement inédit », « du jamais vu », s’est-il félicité lors d’un déplacement à Besançon.
6,5 milliards d’euros seront investis sur 2 ans : nous déployons des moyens inédits pour que les jeunes ne soient pas les premières victimes de la crise. pic.twitter.com/lqLhj9ZTE0
— Jean Castex (@JeanCASTEX) July 23, 2020
M. Castex a en outre promis « un effort sans précédent pour la qualification des jeunes » en « favorisant les parcours d’insertion, les parcours d’activité, pour les ramener le plus possible vers l’emploi ». « Nous allons dégager des moyens là-aussi exceptionnels », a-t-il souligné. « Nous fixer les objectifs pour dégager des moyens substantiels, c’est bien, mais si nous ne nous préoccupons pas de leur mise en oeuvre, nous n’atteindrons pas le résultat escompté« , a-t-il toutefois prévenu, en faisant valoir que « tout, plus que jamais, est dans l’art d’exécution ». « Et pour cela, il n’y a pas trente-six méthodes : la première, c’est celle du dialogue social », a-t-il ajouté.
« Une jeune, une solution »
Le Premier ministre a présenté jeudi un « plan jeunes » de 6,5 milliards d’euros sur deux ans face à la crise, avec en mesure phare une aide de 4.000 euros pour favoriser 450.000 embauches d’ici à janvier.
Ce plan « un jeune, une solution » table aussi sur la signature de 230.000 contrats d’apprentissage et 100.000 contrats de professionnalisation. Outre 100.000 places supplémentaires en service civique, il prévoit 300.000 « parcours d’insertion », dont 60.000 contrats aidés dans le secteur marchand, et 200.000 places supplémentaires en formation.
(AFP)